Lorsque le Maïdan a commencé à Kiev dans l’hiver 2013-2014, une toute autre histoire fut déroulée dans les médias européens. Je me trouvais moi-même en France lorsque les événements s’enflammèrent et les plateaux TV s’enchaînaient avec des «experts», qui ne parlaient ni le russe, ni l’ukrainien, et n’avaient probablement jamais mis les pieds en Ukraine. C’est une révolution fantasmée et romantique qui fut montrée à un public goguenard… heureux presque pour les Ukrainiens «qui bientôt seraient libres».